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Aujourd’hui est un jour de déplacement. En effet, nous quittons le confortable pavillon Antoine-Dubuc afin de nous rendre en raquettes dans la Vallée des fantômes. Qui dit déplacement dit empaquetage (une fois de plus) qui sera par la suite amené en motoneige jusqu’au prochain refuge.

Un déjeuner continental de luxe (merci à Catherine pour l’expression), avec une mention spéciale aux œufs gratinés de Maxime ainsi qu’au pain aux fruits, comble les appétits avant le départ.  De lourds flocons de neige s’amoncellent doucement à l’extérieur.  « Une neige des sucres » explique poétiquement Mario.  Je décide d’entamer la randonnée avant les autres afin de capter les sourires du groupe, impatient de connaître la mystérieuse vallée.  Après deux heures d’ascension, nous apercevons le refuge des prochaines 48 heures.  Elisa et Michael préparent les sandwiches au jambon et brie, tandis que nous nous réchauffons avec un bouillon de poulet (ou, selon Mario, de l’eau avec des graines).  Le reste de l’après-midi sera consacré à l’édification de la tente et de la cuisine extérieure, à la préparation d’un abri en neige pour demain, mais, surtout, au sauvetage d’Elliot, tombé dans un trou de trois mètres dans lequel il s’était enfoncé, et ce, sous le regard amusé des autres participants, bien calés dans la neige.  Au moment d’écrire ces lignes, Angelica, Maxime et Brandon s’affairent au ravitaillement collectif, cette fois d’inspiration française et indienne (soupe à l’oignon et poulet au beurre) avec, en guise de dessert, et au grand bonheur de Brandon, des brownies.

Mise à jour : le bonheur de Brandon fut de courte durée puisque les brownies seront dégustés demain!

Moment d’émotion : lors de la première journée, Catherine a remis aux participants deux paquets, un high (pour un moment de joie intense) et un low (pour redonner du pep aux troupes).  Condition : l’ouverture des paquets requiert l’unanimité. Aujourd’hui le groupe a choisi de déballer le paquet low, car les participants étaient attristés que certains n’aient pu atteindre le refuge en raquettes en raison de la fatigue. La solidarité et l’entraide entre ces jeunes sont extrêmement touchants et inspirants.  Je suis privilégiée de les côtoyer et de partager avec vous la grandeur d’âme de ces participants et de cette Fondation.

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