Thématique de la journée de dimanche : l’entraide. On note une belle collaboration de tous les participants. Les participants qui ont moins de mobilité sont naturellement accompagnés par les autres que ce soit pour porter leurs barils, pour aller chercher leur repas ou encore se rendre aux toilettes. Tout ça est fait de façon volontaire et spontanée sans même que ce soit demandé. C’est ce qu’on appelle le vivre-ensemble : une forme de cohésion, de solidarité sociale en lien avec leur vécu. C’est à la fois beau et touchant.
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Ce matin après un déjeuner au camp, le groupe a procédé à la préparation de l’équipement pour l’expédition et a pris le départ un peu plus tard qu’à l’habitude. Ils se lancent pour 5,5 km qu’ils ont parcouru en seulement 1h30, ce qui est particulièrement rapide. Merci à Éole d’avoir été de la partie pour porter les participants jusqu’à leur emplacement de dîner!
Une immense plage avec une vue panoramique absolument incroyable… Deux participants ont même mentionné que de prendre le temps de boire un thé face à un aussi beau paysage s’agissait de leur “highlight”! Une soupe chaude les attend en entrée d’un excellent repas préparé par les précieux logisticiens qui accompagnent le groupe. Avant de repartir, pour se dégourdir les jambes, ils en profitent pour jouer à un jeu un brin déjanté où les rires et l’expression “Yeehaw!” se font entendre.
On se met ensuite rapidement à pagayer afin de prendre les devants sur une cellule orageuse et d’arriver au campement au campement au sec. C’est à ce moment que le côté compétitif et performance de certains ont fait surface. L’ensemble des aventuriers pagayent avec ardeur pour atteindre leur objectif.
Mission accomplie : le groupe arrive au campement avant l’orage. C’est lorsque qu’ils mettent les pieds sur la plage de la pointe Dallaire que la pluie se met à tomber. Au moment où la pluie était la plus intense, ils ont réussi à l’oublier grâce à une activité de bûchage de bois initiée par Noémie qui tenait à apprendre comment faire. L’opportunité parfaite saisie par les facilitatrices pour leur apprendre comment faire et ce de manière sécuritaire. Ils l’ont tous fait, ils ont tous réussi. C’est magnifique de voir cette force et cette solidarité qui les habite et les unis. Chaque buche fendue a laissé place à de grandes célébrations, tellement grandes qu’Annick qui se reposait a rejoint le groupe pour voir ce qu’elle manquait.
L’activité laisse place à la discussion de groupe pour recueillir l’impression des participants maintenant qu’ils en sont à la moitié de l’expédition. On leur demande de noter leur journée sur 10, leur niveau d’énergie sur 10 et quel était leur moment fort de la journée. La journée obtient un score moyen de 9/10 avec le plus haut score donné par Hari avec 11,5/10. Le niveau d’énergie se situe en moyenne à 7/10 ce qui s’explique beaucoup par la pluie. Dans les moments forts on retrouve le “Yeehaw!”, le moment de bûchage, la plage du dîner et plusieurs moments inexplicables où il fallait être présent pour en saisir le sens. C’est la preuve d’une cohésion qui prend forme à travers pleins de petits moments à la fois riches et uniques.
Dimanche soir été une soirée humide, sous une petite pluie pour le groupe d’aventuriers. Ils ont été très bien réconfortés et réchauffés grâce au macaroni au fromage absolument crémeux et tellement fromagé que le trio de logisticiens leur a préparé. C’est sans nommer l’extra saucisses à hot-dog données par la généreuse Johanne du camp Air-Eau-Bois pour répondre à la fringale de Noémie. C’est un succulent brownie fondant nappé d’un coulis aux framboises qui vient clore le repas.
Rapidement, les participants retrouvent leurs tentes pour une bonne nuit de sommeil. Quoi de mieux que de dormir au son de la pluie qui tombe et ce en pleine nature?
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