Après une semaine à vivre des émotions intenses sur la rivière Magpie, il était maintenant le temps de retourner à la maison et de reprendre la vie normale… avec plein de nouveaux amis et une foule d’outils pour s’attaquer à de nouveaux défis.
Afin d’arriver à temps à Québec pour que tout le monde puisse prendre son vol ou son autobus pour rentrer à la maison, nous sommes partis avant la levée du soleil de Sept-Îles, vers 5h du matin, après une autre courte nuit. Comme il est difficile de se quitter après avoir tissé des liens aussi intenses, plusieurs participants ont étiré la soirée jusqu’aux petites heures la veille, en regardant un film ou en jouant aux cartes. Roya, Anthony et Diego ont même faite une nuit blanche… en jouant une partie de Monopoly jusqu’à 4 h !
Une fois dans le bus, tout le monde en a profité pour reprendre un peu de sommeil. Comme nous avons été en mesure de prendre un peu d’avance, nous nous sommes arrêtés à Tadoussac pour faire une petite cérémonie du départ en partageant quelques actions symboliques.
Sur la plage de Tadoussac devant la marina, Mario et Catherine, de la fondation, ont fabriqué l’arbre de vie avec des morceaux de bois récupérés au pied de la chute des femmes sur la rivière Magpie. Sur chacun des morceaux de bois, on pouvait voir le mot que chaque participant avait choisi pour décrire l’expédition deux jours plus tôt. Un beau souvenir significatif !
Puis, Catherine a sorti la ligne de vie, une corde rouge qui représente les liens qui nous unissent désormais. Chaque participant a pu garder un petit morceau de la corde sous la forme d’un bracelet pour se souvenir de l’événement.
Finalement, chaque participant a reçu un diplôme pour souligner l’exploit qu’ils venaient de réaliser. « Peu de gens entreprennent de telles expéditions et vous avez su relever le défi haut la main », a souligné Marc-André Galbrand, facilitateur pour la Fondation sur la pointe des pieds. Sur le diplôme, on pouvait lire une citation de Mark Twain qui reflète bien le périple : « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait ».
Puis le groupe a fait une visite rapide de Tadoussac avant de repartir vers Québec. Au moment de se quitter, les émotions étaient très intenses, les larmes de joie et de tristesse aussi. Une belle démonstration de l’importance d’un tel voyage, où chaque participant a été en mesure d’élargir sa zone de confort pour reprendre le contrôle sur leur vie.
« Quand on revient à la maison après une expédition, on se rend compte que rien n’a changé. C’est chacun de nous, qui à l’intérieur avons changé », a conclu Mario Bilodeau, cofondateur de la fondation.