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Comme le dit si bien la chanson, c’est notre première journée sur l’eau et il est temps de ramer. Direction aventure et îles sauvages. On s’installe dans les rabaskas, on saisit nos rames et c’est l’occasion de tester nos muscles de bras. Nous en découvrons quelques-uns dont nous ne soupçonnions même pas l’existence. Il fait beau, il fait bon. La bonne humeur est là et nous quittons le refuge pour pagayer sans arrêt pendant une heure et quart. Ayant quitté vers 11h du matin, on s’arrête déjà sur une île pour le lunch. Ça sent bon la soupe aux tomates et nouilles. On prend ensuite nos sandwichs avec appétit et un délicieux gâteau dont la recette secrète est gardée par Louis, l’un de nos dynamiques responsables de la logistique et du café Roxanne! Après le lunch, on nous apprend une très étrange danse! La danse d’Ali Baba! C’est le fou rire général et un peu la pagaille, mais bon, il fallait être là pour comprendre…
On reprend nos rames! Hop sur l’eau! Les paysages sont de plus en plus beaux à mesure que nous progressons, sans trop de difficulté d’ailleurs car avec un bon vent dans le dos, sur le réservoir du Poisson Blanc. Hautes parois rocheuses, plages sablonneuses, forêts. Une autre heure et demie ou plus et nous atteignons notre île de campement. À l’abordage pirates d’eau douce! Il faut transporter notre matériel, nos barils jusqu’en haut d’une petite côte à 30 secondes de la plage. L’installation des tentes a prit un autre bon deux heures, le tout entrecoupé de jasettes et d’évaluation des sols et des arbres autour. Le tout devait être stratégiquement placé pour avoir un maximum de confort, une protection contre la pluie, les vents et les branches d’arbres. Le site est superbe. Les tentes sont déposées sur un lit d’aiguilles de pin, sous ces beaux grands conifères.
Les jeunes sont encore plus complices qu’hier. Ils se sont découvert des liens communs, pas seulement sous l’égide de la maladie mais aussi de leurs cheminements de vie et par traits de caractères. Après un souper digne d’un très bon restaurant italien, les partages autour du feu de camp ont remué de belles émotions, positives. Tous sont si inspirants. Mais aucune soirée de camping digne de ce nom n’en est une sans les fameux S’mores grillés. Ici, version avec fraises. De quoi rendre les ours jaloux… Mais il n’y a pas d’ours, alors on a tout mangé, sans en laisser!
La météo fut parfaite aujourd’hui, pas trop chaud, pas trop froid, beau soleil. Mais demain, comme la pluie semble venir, on risque de vivre une aventure un peu plus palpitante et mouillée dans nos rabaskas!
Texte: Janylène Boucher
Photos: Catherine Tétreault
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