Après une journée radieuse la veille, c’est une température en dent de scie et l’occasion de pratiquer les techniques de récupération d’une embarcation renversée apprises au départ qui attendaient la troupe aujourd’hui.
En effet, à la descente de l’un des rapides, Daniel et Gil ont grimpé malgré eux sur un rocher immergé. Résultat, le canot s’est pris de travers dans la vague et les deux canoteurs se sont retrouvés l’eau. Pendant que Daniel descendait les rapides accroché au canot, Gil s’est dirigé vers la rive à la nage. En deux temps, trois mouvements, Julie et Cailin récupéraient Daniel et le canot, les autres repêchaient les bagages tombés à l’eau et Gil atteignait la rive. Ni peur, ni mal… mais deux canoteurs tout propres, toute une équipe un peu plus expérimentée et une nouvelle anecdote à raconter.
Bien qu’ayant débutée sous un ciel immaculé, c’est au moment précis du premier portage que s’est pointé l’orage. Le déplacement des bagages et des canots sur 175 mètres a donc du se faire sur un terrain détrempé et boueux, mais tout se passa tout de même à merveille et le soleil s’est remis à briller.
À peine un kilomètre plus loin, le deuxième portage de la journée s’est à nouveau déroulé sous les orages. Cette fois, il fallait porter les bagages sur 200 mètres (sur un joli sentier) jusqu’au camp pour la nuit, mais pas les canots. Le plan initial voulait que les canoteurs passent leurs embarcations par les rapides (sans bagages) jusqu’au camp, mais l’insistance des averses en a décidé autrement. Ce sera donc partie remise pour demain.
Le reste de la soirée s’est déroulé comme à l’accoutumé avec le partage des tâches, le repas, les jeux et les échanges. L’adage qui dit qu’un inconnu est un ami que l’on n’a pas encore rencontré prend ici son sens le plus profond.