En raison d’un souci de dernière minute, la blogueuse-photographe qui devait être sur le terrain pour l’expédition, n’a pu prendre le départ. C’est pourquoi le blogue est rédigé par Laurence Yelle, la responsable des communications de la fondation, et ce depuis des messages vocaux envoyés par les facilitatrices. Bonne lecture!
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Départ ce samedi matin avec des participants de bonne humeur et motivés qui ont rejoint les facilitatrices à Montréal, deux d’entre eux sont arrivés hier d’Edmonton. Annick, l’infirmière d’expédition est embarquée à Québec pour faire la route avec nos deux facilitatrices Marie-Michelle et Eve-Marie tandis que Catherine la médecin les a également rejoints ce matin.
Le départ s’est fait à l’heure avec le précautionneux Stéphane au volant de l’autobus qui a mentionné « Mieux vaut être une heure à l’avance, qu’une minute en retard ». C’est parti!
Premier arrêt au Saint-Hubert à Gatineau sur le boulevard Maloney Ouest, qui accueille le groupe comme des roi et des reines. Les ventres bien remplis, le groupe reprend la route jusqu’au camp Air-Eau-Bois où ils y retrouvent Manon, l’intervenante psychosociale et l’incroyable équipe de logistique qui était prête à les recevoir avec une pyramide de barils bien chargés.
C’est le ballon de l’identité qui guide le premier jeu de présentation, un ballon sur lequel sont inscrites plusieurs questions qui visent à inspirer et aider les participants pour leur présentation officielle à tout le groupe. On vous rassure tout se fait dans la légèreté! Artin a partagé qu’il est d’origine iranienne qu’il parle persan. Il en a donc profité pour se présenter dans cette langue. Hari partage que son met favori est le “indian cury”, mais attention on parle de la version 2.0 où il remplace le riz par du quinoa. Maeve mentionne que son repas favori est le macaroni chinois!
Après une courte préparation, les aventuriers sont prêts pour une première sortie d’initiation au canot sur le lac. Le lac est beau et calme, il n’y a presque pas de vent et aucun bateau moteur à l’horizon. C’est vraiment la plus belle période pour se promener sur le réservoir du Poisson Blanc. C’est calme et paisible. C’est le début des couleurs, des pointes de jaune, d’orangé et de rouge, c’est magnifique.
Lors de cette première sortie sur l’eau, le beau temps a poussé les facilitatrices à étirer ce moment au maximum pour en profiter pleinement vu la météo incertaine des prochains jours.
De retour au camps, Johanne et Chloé les attendent avec un bon souper de pilons de poulet avec du riz et de bons légumes. C’est officiellement la journée du poulet après leur arrêt au Saint-Hubert sur l’heure du dîner!
Une fois de plus, la belle météo fait en sorte que la première discussion officielle aura lieu à l’extérieur autour du feu, derrière le gîte. C’est un ciel étoilé qui porte à l’émerveillement en milieu de discussion. C’est cette magie que nous offre la nature qui commence à opérer!
Un contrat de valeurs est mis en place. Les participants sont invités à mentionner ce qui est important pour eux pour assurer le bon déroulement de l’expédition au sein du groupe. La bienveillance, l’entraide, le respect sont nommés et Antonin rappelle sagement qu’il est aussi important d’avoir du plaisir, parce qu’après tout, c’est pour ça qu’ils sont là, pour s’évader de la maison.
La discussion les mènera ensuite à s’exprimer sur leurs motivations à prendre part à cette expédition. Plusieurs s’y trouvent grâce à Linda Hershon, infirmière-clinicienne en recherche clinique en oncologie au CHU Sainte-Justine qui a recruté 5 participants pour cette aventure! Certains ont également mentionné être à la maison à s’ennuyer depuis plusieurs mois et qu’ils avaient besoin de s’évader de l’ennui, de vivre quelque chose de différent, de sortir de chez eux. Un participant mentionne en toute humilité qu’il est présent pour guérir son esprit, son âme.
Le départ sur l’eau se fait dimanche avec un groupe qui est positif, motivé et de bonne humeur! C’est une très belle expédition qui se dessine à l’horizon.
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