Bonjour, je m’appelle Louis et je serai vos yeux et vos oreilles pour la prochaine expédition. Vous vivrez donc cette expédition à travers les yeux d’un grand-père, qui est impliqué depuis 2017 avec la Fondation et qui a passé beaucoup de nuits et de jours dans les forêts, montagnes, déserts et plan d’eau de notre jolie boule bleu.
J’ai été approché le 17 avril pour être le blogueur de la Grande expédition d’été par Catherine qui a fait son deuil d’y participer. Elle aura la possibilité de prendre des vacances avec sa famille en saison estivale, ce qu’elle n’a pu faire depuis longtemps.
« Une expé sur la Spanish River en Ontario à la mi-juillet?? QUUOOII?! WHHAATT?! Une rivière espagnole en Ontario? D’où peut-il bien venir un nom comme ça? »
Je suis curieux de nature, j’ai donc fouiné un peu sur internet voici ce que nous dit en gros le site de la Fondation, Wiki et des sites de canotage sur le sujet :
La rivière Spanish a été utilisée comme corridor de transport pendant des milliers d’années, d’abord par les Premières Nations et plus tard au 19e siècle par les commerçants de fourrures. Et au tournant du siècle elle faisait partie du territoire couvert par un personnage du folklore canadien, le garde forestier Archie Belaney, connu plus tard sous le nom de Grey Owl.
¿Habla español?
La rivière Spanish tient son nom de l’époque de la Nouvelle-France, des trappeurs et coureurs des bois Canadiens-Français. Ceux-ci auraient entendu parler espagnol parmi les membres de la nation Objiwé qui, selon la légende, auraient eu avec eux, une ou plusieurs femmes, originaire du sud en provenance du territoire de la Nouvelle-Espagne. À la fin du 18ième siècle, ce territoire couvrait l’Amérique centrale à partir du Costa-Rica et s’étendait approximativement jusqu’à l’actuel Oregon, en passant par le Colorado, jusqu’au Texas.
Ils nommèrent le cours d’eau rivière espagnole. Le village le plus proche fut nommé Espanola. Par la suite, le nom fut anglicisé en Spanish River.
Et voilà le mystère de la Spanish est résolu en quelques clics.
La Spanish coule à travers une forêt mixte de pins, d’épinettes, de cèdres, d’érables, de bouleaux et de peupliers. La région a été exploitée dans les années 1800 et la rivière a été utilisée comme moyen de transport pour des millions de «pitoune », la plupart passant par radeau à travers le lac Huron vers des intérêts commerciaux au Michigan. La forêt est maintenant une jungle luxuriante et apparemment impénétrable. La rivière, quant-à-elle, est protégée par son statut de parc provincial depuis 2001
Une grande étendue le long de la rivière appelée « l’ancienne forêt » n’a jamais été bûchée. Certains experts en foresterie disent qu’il s’agit du plus grand peuplement de pins rouges et blancs anciens au monde. La région est au cœur du Bouclier canadien, donc d’énormes affleurements et des falaises de granit sont abondants. Il y aurait même un petit site avec des pétroglyphes autochtone, j’espère que nous pourrons nous y arrêter.
On va en avoir plein les yeux c’est certain.
On arrive à l’hôtel à Montréal ce mardi 11 juillet, après une journée commencée très tôt à Chicoutimi puis un petit arrêt rapide à Trois-Rivières pour embarquer Louis, c’est-à-dire moi-même.
Marie- Michelle, facilitatrice et Julie, intervenante psychosociale, restent à l’hôtel pour accueillir Kamille et Alice. Julien, facilitateur et Louis, blogueur vont à l’aéroport pour accueillir ceux qui arrivent en avion. Donovan arrive en premier de Toronto, puis Julia et Zoe sur un vol en provenance de Vancouver et Sydney sur un autre vol de Fredericton. Comme le vol de Andrew, Evan et Sameer a pris un peu de retard, de même que celui de Jesse, Louis repart à l’hôtel avec la premier groupe et Julien prend la navette suivante avec les derniers membres du groupe. Un grand merci à la fondation Air Canada qui nous permet d’accueillir tout ce beau monde!
Après le souper, tout le monde a sa journée dans le corps et comme demain on doit être à la salle à manger à 06h30 il n’y a pas personne qui traîne. Direction dodo pour le groupe. Demain on a un bon huit heures de bus avant d’arriver à Sudbury. Ceux qui auront encore sommeil pourront profiter du trajet pour dormir. Et voilà, c’est parti!
Louis-Étienne Prévost
Blogueur et photographe bénévole pour la fondation Sur la pointe des pieds