Date
Catégories
Il a neigé cette nuit alors c’est le cœur joyeux que nous partons sur le chemin pour repérer les traces laissées par les animaux.
C’est une magnifique ballade que nous faisons sur le bord de la rivière. Donald, notre guide est capable d’identifier les traces des loutres qui ont joué avant de se jeter dans la rivière ou encore celles de deux renards qui se pourchassaient. Écureuils, perdrix, lièvres, on voit bien que tous ces animaux s’activent la nuit tout autour de nous. Nous prenons également le temps de faire un arrêt, se poser et d’écouter le silence un bon moment. Un moment fort ressourçant.
De retour au camp, nous passons la journée à réviser comment harnacher les chiens et à apprendre à démarrer un feu sans briquet ni allumettes et même à poser un collet pour trapper du gibier.
Stéphanie nous prépare quant à elle, le pain traditionnel des autochtones : le bannique, aussi connu sous le nom de « pain de campeur ». Nous le cuisons sur le feu au bout d’un bâton et nous le dégustons après l’avoir saupoudré de cannelle. Une source de Délice et de fierté tout à la fois!
Malgré les changements de plans occasionnés par la pluie des jours précédant notre arrivée, nos jeunes sont résilients et font preuve d’adaptation sans jamais se plaindre. Tout le monde met la main à la pâte, que ce soit quand ils doivent le faire par obligation ou volontairement.
Demain sera une grosse journée mais surtout, une journée attendue… On se lève tôt pour rejoindre le chenil. À nous le traîneau à chiens!
Hubert Hayaud, blogueur et photographe pour la fondation Sur la pointe des pieds.