L’avant première

Le dimanche 21 janvier avait lieu le rendez-vous préparatoire pour le Double défi des 2 Mario, pour la fondation Sur la pointe des pieds. C’est à la Forêt d’Enseignement et de Recherche Simoncouche, que se déroule ces précieux préambules.

Au creux de la nature, Julien, responsable du double défi des deux Mario, nous accueille chaleureusement. Dans la légèreté et l’écho des rires, un horaire dynamique et vitaminé nous est proposé.

L’exercice est concret, on tente le plus fidèlement possible de nous transporter dans ce que sera la réelle aventure.

De son plus franc et généreux sourire, Julien nous partage combien il est touché une fois de plus de la popularité de l’événement cette année encore. Il insiste surtout sur la l’engagement et la fidélité de sa garde rapprochée.

À tour de rôle, en grand cercle amical, les bénévoles se présentent. Tous, partagent une raison propre et personnelle de s’imprégner de cette expérience. Tout d’abord, l’attachement à la cause des enfants atteints de cancer, en passant par la richesse des liens qui s’y tissent, suivi de l’amour et du respect en la nature.

Julien, ce guide vigilant, soucieux, alerte, dévoué, organisé et amusé nous partage ses astuces essentielles pour faire de cette aventure une réussite. Tel un magicien, il nous dévoile ce que chaque pochette de ses habits contient, au cas où, tel un survivaliste.

Son regard franc orienté vers chacun de nous évoque l’importance de chaque membre présent. Il parle de bienveillance passive. Cette attitude que le parrain ou la marraine, que la grande sœur ou le grand frère doit adopter au côté des participants. Ne pas envahir le souverain, le marcheur mais être là et répondre discrètement au besoin. Il évoque aussi le terme de conscience corporelle, qui m’interpelle. Celle qu’on n’oublie trop souvent mais avec qui nous devrons faire équipe pour plus de confort. Être à l’écoute des malaises, inconforts, brûlure, pleures, rires. S’autoriser à être avec soi.

Maxime, en soutien logistique à cette journée avec cette force tranquille, en toute finesse et modestie nous dévoile certains aspects logistiques. La portion équipement, transport, sécurité, matériel complémentaire ne semble plus avoir de secret pour lui. Malgré leur grande expertise, on sent que nos deux formateurs sont ouverts et à l’écoute des trucs et conseils des bénévoles.

De valeureux stagiaires du baccalauréat en intervention plein air de l’université du Québec à Chicoutimi sont prêts. Sans aucun doute, ils placeront leurs apprentissages aux services des troupes.

Je vous laisse sur votre appétit en soulignant la vitale présence de Karl, le chef cuisinier. Personne ne sera mieux positionné que lui pour alimenter notre motivation.

La grande pratique est faite, j’ai des papillons. Je suis émue.

J’espère que vous serez nombreux le soir de première du 2-3-4 février prochain.

Mon amoureux et moi tenterons de faire une représentation des plus fidèle en images et en récits. Peut-être un jour, écrirez-vous votre traversée?

Mélanie Villeneuve, blogueuse bénévole pour la fondation Sur la pointe des pieds