Date

Catégories

Expéditions

Auteur

Louis-Étienne Prévost

12 juillet

On a une longue journée devant nous en ce mercredi matin. On doit quitter Montréal pour se rendre à Sudbury en autobus. Cependant la journée ne s’arrêtera pas là puisqu’on doit aussi informer les participants sur la façon de remplir un baril de canot pour garder ses affaires au sec pendant toute la durée du séjour.

La journée commence tôt. Le réveil est à 0600 heures car le déjeuner est servi à 0630 et qu’on doit être en route pour 0730.

Hé que ça commence drôle!  À 0615 ça cogne fort dans l’une des portes, pas de réponse, on téléphone à la chambre une fois, deux fois trois ça sonne et ça cogne en même temps. Finalement après un bon cinq minutes Jesse émerge de son sommeil et répond. Il dormait encore profondément malgré son alarme.

Le déjeuner abondant est pris rondement et dans le lobby le groupe fait connaissance avec Alexandre, Jasmine et Ève. On réussit à respecter l’horaire et tout le monde est dans le bus à l’heure prévue.

Prochain arrêt : Orleans en banlieue de Gatineau. Petite pause biologique et c’est aussi là qu’on embarque le dernier participant Emeric, de même que Justin qui sera le médecin sur cette expédition et Naïla, l’expérimentée infirmière d’expédition.

Et c’est au cours de cette étape du voyage qu’on procède au recueil des montres et des cellulaires de tous les participants. C’est toujours étonnant, c’est à partir du moment où ils perdent le réseau, que la connexion entre eux s’améliore. Je me plais à le répéter, on passe du mode WIFI au mode WILDFI.

Les parties de cartes et les petits dodos ponctuent le voyage.

On se dirige vers Deep River ou on prend la pause dîner. De façon à faciliter les choses, tout le monde avait été sollicité à le fin juin pour choisir son repas sur le menu. Julien se doit de rappeler à quelques-uns ce qu’ils avaient choisi. Et personne ne semble déçu du choix qu’il/elle avait fait. Et on rembarque pour terminer cette longue journée de déplacement.

Julien donne un atelier sur les nœuds de base utile en canot dont l’incontournable nœud de chaise et son aussi incontournable procédé mnémotechnique d’apprentissage, l’histoire du lapin qui fait le tour de l’arbre et qui retourne dans son trou. Une autre pause bio à mi-parcours et on arrive finalement à Sudbury vers 1645.

Après avoir tout débarqué de l’autobus, on prend contact avec l’équipe de guide qui nous accompagnera sur la Spanish : Emy, Nick et Jack et la patronne du groupe Erin. On va souper avec eux à pied, à cinq minutes de l’’hôtel. Ça fait le plus grand bien de se déplier et de marcher un peu à l’aller comme au retour.

Mais la journée n’est pas finie. Nos guides s’assurent que tout le monde a un casque et un VFI qui lui fait bien et est aussi correctement ajusté. Puis Julien explique comment utiliser un baril de canot pour qu’il demeure étanche ce qui est essentiel si on veut rester confortable, avec des vêtements secs.

L’attention faiblit au fur et à mesure des explications, plusieurs on bien hâte d’aller se coucher parce que demain le petit déj. est à 0700. Aperçu du programme de demain : On prend le train et on remonte la rivière Spanish sur une centaine de kilomètres, on amorce la descente et ce sera la première nuit dans le bois.

 

Louis-Étienne Prévost

Blogueur et photographe bénévole pour la fondation Sur la pointe des pieds