Des effluves de french cafe embaument l’air du chalet. La Courtepointe ce matin. Croissants, fromage, yogourt, confitures et fruits pour faire le plein d’énergie en vue de la première randonnée.
Ici, chers lecteurs, notre alimentation se veut internationale. Outre le french cafe, Maxime lFuego et Michel nous ont sustenté, jusqu’à présent, à l’italienne, à la mexicaine et à la suisse. En vingt-quatre-heures! Que nous réservent-ils pour la semaine?
Une fois rassasiés, les participants reçoivent les explications de Catherine ainsi que le matériel nécessaire à l’expédition. Impressionnant de constater à quel point voyager léger ne doit pas être pris au pied de la lettre! Une chance que nos cuisiniers s’occupent également de transporter le gigantesque sac de transport de refuge en refuge afin que nous puissions vivre l’expérience sans courbatures! Un joyeux capharnaüm règne alors que tous organisent leurs bagages.
Une quiche et une soupe plus tard, le groupe entreprend la première randonnée jusqu’au lac des Pères, une boucle de 3 kilomètres servant à se familiariser avec l’équipement, les vêtements, la marche en nature. Et quelle nature se dresse devant nous : montagnes et forêt boréale, sous un ciel d’un bleu profond! Le silence se goûte, tout comme les chauds rayons du soleil.
De retour à l’accueil du parc, un Fantôme express nous attend, prêt à nous emmener derrière la montagne, lieu de boustifaille et de repos pour les deux prochains jours. Un autobus à chenillettes qui doit parcourir dix kilomètres en quarante-cinq minutes, sur une route cahoteuse et ascendante. Les participants profitent de l’occasion pour sommeiller. Une fois arrivés à bon port, un imposant chalet en bois rond surplombant le lac nous invite à nous prélasser devant un réconfortant feu de foyer, à déguster fajitas et fondue au chocolat. Une discussion de groupe, timide, mais respectueuse et agréable, suivie du loup-garou, clôt cette journée de découvertes, riches en émotions.