Voilà déjà la fin de l'aventure, comme un clignement de paupières, et c'est derrière nous. C'est aussi tout un appareillage, puisque cette expédition nous outille de manière surprenante pour affronter les tourmentes à venir. Je parle ici pour les participants bien sûr, mais aussi pour les autres membres de l'équipage. Nous nous enrichissons tous au contact les uns des autres.
C’est à regret que j’ai quitté le groupe dès ce matin pour m’acquitter des impératifs de ma vie professionnelle et familiale, fort de mon expérience sur le voilier. Vous auriez dû me voir travailler sur le montage de cette dernière vidéo dans l’autobus me menant de Campbellton à Montréal. L’émotion émergeait même quand je revoyais la même séquence pour une dixième fois!
Je me sens fier d’avoir pu prendre part à l’expédition et, lorsque j’écoute Wendy et Jonathan, je peux mesurer l’ampleur du bien-fondé de la fondation. Participer à ses réalisations va bien au-delà du plaisir d’une colonie de vacances. C’est plutôt un formidable tremplin pour propulser ces jeunes écorchés trop tôt par la vie.
Un peu comme Patrick le disait hier, j’ai besoin de partager avec les autres l’intensité de ce que nous avons vécu. Je souhaite que l’exemple de ces douze résilients en inspire d’autres à reprendre goût à la vie et espoir en des jours meilleurs.
Je demande aux gens de la Fondation sur la pointe des pieds de continuer à fond leur noble mission. Et, si l’occasion se représente, je serai prêt à hisser la grand-voile avec eux de nouveau!