Légère erreur au titre de la chronique d’hier puisqu’il restait bien encore un campement à la fin du trajet, cette fois par contre, dans un vaste champ avec des roulottes de camping comme voisin. En somme, un premier contact avec la civilisation en 8 jours.
Mais auparavant, il fallait compléter le voyage. Pour cette dernière section de rivière, le temps était à nouveau au beau fixe. La troupe devait quand même pagayer un autre 21-22 kilomètres, mais dans ces conditions idéales, le trajet n’a posé aucune difficulté. De plus en plus autonomes, les jeunes prennent maintenant en charge l’embarquement des bagages dans les bateaux et la navigation elle-même.
Comme le rythme était soutenu, la bande a pu s’arrêter pour luncher à l’ombre et piquer un plongeon en route histoire de se rafraichir un peu par cette journée sans l’ombre d’un nuage.
C’est aux abords d’un pont que l’équipage a retiré les embarcations de l’eau pour une dernière fois. Il suffisait ensuite de porter l’équipement sur environ 200 mètres jusqu’à une clairière ayant anciennement servi de camp pour les bûcherons. Pour la première fois de l’expédition, les aventuriers apprécièrent pleinement les vertus de leur filet à moustique.
Comme la section plein air tirait à sa fin, les organisateurs ont repassé les grands moments de cette aventure en groupe et demandèrent ensuite à tous de partager la signification d’un mot qui résumait leur voyage. Visiblement, chacun en a retiré beaucoup et en gardera des souvenirs impérissables qui influenceront positivement le reste de leur vie.
Bien qu’il reste encore plus d’une journée d’activités communes, les membres de l’expédition commencent à ressentir les émotions partagées qu’engendre à coup sûr ce genre d’expérience de groupe intense et unique.