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Auteur

Isabelle Robinson

C’est suite à une bonne nuit de sommeil que l’on quitte les remparts des Monts-Valin, théâtre de nos aventures aux mille décors fabuleux, complices de fous rires et de débuts d’amitié millénaire. Ce sont 984 mètres de dénivelé représentant une quantité de défis relevés, de dépassement de soi avec de la volonté à ne plus finir, pas que de simples montagnes

On part ce matin du chalet de la Courtepointe, pour aller rejoindre nos mushers François, Dominique et Théodore qui nous attendent avec leur meute de 60 chiens, dont la plupart circulent librement. Le spectacle de tous ces chiens en liberté est impressionnant, tout comme l’odeur et le bruit qu’ils produisent. On reçoit un briefing nous expliquant les rudiments de la conduite du traineau à chiens et les règles de sécurité de base. Puis, c’est dans un vacarme assourdissant que l’on décroche les traineaux auxquels les chiens sont attelés, particulièrement agités à l’idée d’aller courir. Une fois tous les chiens détachés, on file, deux par traineaux, sur les sentiers. Les chiens se taisent, heureux, il ne reste que le bruit de la neige sous le téflon des patins, l’halètement des chiens et la neige qui tombe doucement.
On s’arrête vers l’heure du dîner dans un chaleureux chalet en bois rond, dans lequel le feu crépite et la table est montée. Le diner est fabuleusement délicieux.  Goldorak, vieux loup connaissant les habitudes de la maison, attendant patiemment sur le balcon, se fait un plaisir de terminer les assiettes au moment venu. Il dévore les restes de poulet, daignant le couscous aux légumes.

La journée se poursuit dans la pureté du moment présent que nous saisissons à notre façon. En rebaptisant les chiens qui ont des noms étranges. C’est ainsi que Kinak devient Quinoa et Oumiak, Hamac. En s’amusant à deux sur les patins du traineau ou encore en balançant ce dernier ainsi que son partenaire dans les bancs de neige lors de virages trop serrés. De retour au point de départ, on fait une séance de zoothérapie avec les petits chiens, personne, même pas notre Doc, ne résiste à leur douceur.

Enfin, on retourne à Chicoutimi pour y passer la nuit à l’auberge de jeunesse. On soupe dans un petit restaurant du coin où règne une ambiance festive. On ne sait trop comment l’expliquer, mais tout et rien est opportunité pour s’esclaffer. On en ressort avec de la légèreté au cœur, un petit mal de tête d’avoir trop rit et Joanie, avec les restants de table.

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