Géographie et histoire
« À l’ouest de la réserve faunique de Papineau-Labelle, le parc régional du Poisson Blanc constitue un réservoir de 30 km de long parsemé de plus de 80 îles. Sauvages, reculés et immensément calmes, ses paysages envoûtent les amateurs de canot-camping avec de l’eau à perte de vue. »
En passant devant de nombreuses plages sablonneuses, nous aurons plusieurs occasions de nous arrêter pour faire une pause ou pour pique-niquer. L’île Perdue, l’île à l’Aigle, l’île Mystérieuse et la Parois Éléphant deviendront notre univers, notre territoire.
Autrefois, cette région du Québec était occupée par les Algonquins. Comme son nom l’indique, le Poisson blanc est un réservoir, ce qui veut dire qu’il a été créé par l’homme. L’activité principale des colons français qui se sont installés en Outaouais est la trappe et la traite des fourrures. Dès le début du XVIII siècle, plusieurs postes de traite s’installent le long de la rivière du Lièvre. Tranquillement, l’intérêt pour le commerce des fourrures diminue et c’est en 1806 que le Bostonnais Philémon Wright démarre l’exploitation forestière en Outaouais.
L’industrie forestière de cette région tournait principalement autour du pin blanc pour la construction de navires européens. Au milieu du XIX siècle, des moulins à scie commencent à apparaître dans la région afin de transformer le bois avant de le vendre. Pour faciliter le flottage et le transport du bois, la famille McLaren entreprend des travaux de barrages et de digues le long de la rivière du Lièvre. C’est autour de 1930 que l’on voit donc apparaître le Réservoir Poisson Blanc formé lors des inondations causé par ces infrastructures.
En 1993, la drave cesse sur la rivière du Lièvre et c’est le début du développement récréotouristique. Plusieurs parcs, pourvoiries, campings et camps de vacances se sont ensuite développés le long de la rivière du Lièvre et aux abords du Réservoir Poisson Blanc.