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Ça commence par la mise en place des premières étapes de l’évasion : rendre les téléphones cellulaires, sortir de la ville, accepter de faire confiance au processus, accepter la nouveauté. Ce sont plusieurs étapes vers un état de lâcher-prise qui permettra aux participants de s’évader du quotidien et tirer profit de cette expérience.

Hier et ce jeudi matin, on les accueille à Montréal. Ce midi, une dernière participante rejoint le groupe, en marge du lunch généreusement offert par la rôtisserie St-Hubert de Gatineau.

Une grosse bise à Rodrigue, le chauffeur d’autobus qui les a conduits entre Montréal et la base de Plein-air Air-Eau-Bois.

(NOTE AU LECTEUR : Notre blogueuse et photographe bénévole n’a pu se joindre au groupe car elle présentait des symptômes grippaux. Le blogue de cette expédition est donc rédigé par notre équipe demeurée au bureau, sur la base d’échanges verbaux avec l’équipe sur le terrain. Les photos seront également moins nombreuses qu’à l’habitude…)

À l’arrivée à la base de Plein-air Air-Eau-Bois, un premier défi se dresse à l’horizon : les insectes piqueurs, affectueusement surnommées les mouches. Elles sont présentes, très, très présentes. Accompagné des bourdonnements de nos nouvelles amies, le groupe a droit à une présentation de l’équipement nécessaire puis se dirige au bord de l’eau pour y vivre une initiation au rabaska, ce légendaire grand canot, moyen de transport à la fois traditionnel d’un point de vue culturel et nouveau genre pour les participants.

Une fois sur l’eau, le groupe se dirige vers le nord et profite de la belle météo pour prendre un moment de silence. On s’arrête, on immobilise les deux rabaskas et on prend un moment de relaxation et de silence, le soleil en plein visage, le vent chassant les mouches. Ce fût un moment apprécié de tous, qui aurait pu être étiré très longtemps.

Le groupe revient ensuite au camp pour le souper. En soirée le groupe tient une discussion sur ce qui s’en vient, générant un beau moment de partage. Les participants échangent sur leurs attentes et leurs craintes et se rendent compte qu’il y a beaucoup de similarités dans leurs objectifs et motivations à prendre part à ce projet, ce qu’ils viennent y chercher, ce qu’ils souhaitent en tirer et aussi beaucoup de similarités dans les craintes et les limites qu’ils ont…ou croient avoir.

Rapidement on voit des liens qui se tissent entre les participants. Ça passe beaucoup par la connexion des histoires et des similitudes. Plusieurs anecdotes cocasses et de bons fous rires laissent présager que ce sera un beau voyage…