Une nouvelle fois, le groupe s’est levé vers 7h afin d’entamer les préparatifs du départ. Chacun récupère ses vêtements secs, prépare son sac de jour et l’attirail nécessaire à la marche avant de prendre son petit déjeuner. Ensuite, il faut évidemment tout nettoyer et ranger dans les sacs et bacs qui prendront la route avec les motoneiges jusqu’au prochain refuge.
Les accompagnateurs ont tenu une réunion de mi-parcours afin de jauger les forces et le comportement de tous les membres. Bien que la fatigue s’accumule lentement mais sûrement, tout se passe merveilleusement bien, tant au niveau santé qu’au niveau de l’intégration des membres de l’expédition.
Le départ s’est donné à nouveau sous le signe de l’enthousiasme. Après une longue montée ardue, les marcheurs ont savouré un long plat et en ont profité pour marquer la pause du midi en se posant des questions personnelles (et souvent amusantes) afin de se connaitre un peu plus. La dernière section offrait une descente ludique vers le refuge Cap du salut.
À l’arrivée, on y est allé de divers jeux avant de monter la tente qui permettra ce soir, pour la seule fois de l’expédition, de se laver (à la mitaine) en toute intimité. En plus de donner l’impression de repartir les compteurs à zéro, l’hygiène corporelle évite les irritations de peau, certaines maladies et de plus, agrémente la vie en commun dans des espaces restreints.
Pour la première fois du voyage, le menu du soir était composé de nourriture lyophilisée, très populaire en expédition puisque légère et forte en calorie. Mais pour ce qui est du gout, rien de comparable aux excellents repas de notre responsable Isabelle.
Le reste de la soirée s’est passé tranquillement à jouer aux cartes avec, par les fenêtres, une vue imprenable sur les lumières de la rive sud du Fleuve Saint-Laurent.
Demain une légère montée de moins de 100 mètres sur 6.9 kilomètre nous mènera au refuge l’Abattis.