Ce matin, nous avons quitté l’hôtel, le confort, la ville et tous ses stimuli pour venir faire le plein de tout ce que la nature a de plus beau à offrir… soit déconnecter pour mieux connecter!
Le trajet en autobus entre Montréal et le réservoir du Poisson Blanc a permis à certain·es de somnoler, alors que d’autres en ont plutôt profité pour jaser et faire connaissance.
En arrivant au réservoir, c’est sous un ciel bleu éclatant et un soleil réconfortant que les présentations officielles ont pu se faire avec tous les membres de l’expédition. C’est d’ailleurs à ce moment que Marie-Michelle a transformé « logistique » en « Jellystick »! Après ces présentations, on s’est élancés pour nos premiers coups de pagaie sur le réservoir! Les moutons étaient vraiment de la partie pour pimenter cette première sortie, mais on l’a bien vu : la force d’un groupe, c’est d’avancer malgré l’adversité!
Dans un petit recoin du réservoir, à l’abri du vent et de la houle, on a pris collectivement un moment dans ces rabaskas pour s’imprégner de toute cette beauté… celle des feuilles colorées, du bruit des vagues, du vent qui souffle, des odeurs de sapin, du soleil qui nous chauffe la couenne! Ça nous a permis de nous rappeler que la nature a ce pouvoir de ramener le moment présent au premier plan. Malgré les défis et la fatigue de cette première journée, les participant·es ont fourni un dernier effort pour gravir les escaliers menant jusqu’au camp, le torse déjà bombé de fierté!
Le soir venu, c’était l’heure d’un premier cercle de discussion afin de nommer les attentes, les désirs et les souhaits de chacun·e. Leur lucidité et leur résilience ont fait écho sur tout le territoire du Poisson Blanc, et je vous assure que les sourires aperçus sur les visages aujourd’hui étaient grandeur nature! Ça promet pour le grand voyage en rabaska qui nous attend demain!
Julie De Serres
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