Charles Martin

2022

Mordu d'aventure

Le plein air fait partie de moi depuis mon plus jeune âge. Ayant des parents adeptes de randonnée pédestre et de camping, nous partions chaque été, en famille, dans les quatre coins du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick pour nos deux semaines de vacances annuelles. Je garde les plus beaux souvenirs de ces semaines passées à faire des activités de plein air telles que du canot ou de la randonnée. Je me remémore également toutes ces soirées que nous passions à se raconter des histoires autour du feu.

Comme tout adolescent, les activités de plein air ont graduellement disparu lorsque j’ai commencé à occuper des emplois étudiants. La conciliation travail-études-amitiés a contribué à rendre les deux semaines de camping familial un peu moins attrayantes que les moments passés en banlieue de Montréal.

Au début de ma vie de jeune adulte, j’ai progressivement découvert le sport de haut niveau lorsque j’ai débuté le triathlon longue distance. Après avoir obtenu des résultats plutôt moyens dans tous les sports que j’avais pratiqués auparavant, je me sentais enfin compétent dans une discipline. Ce qui me démarquait était mon éthique de travail et ma persévérance. Néanmoins, aussitôt qu’un de ces sports demandait de plus grandes aptitudes techniques, je me classais dans la moyenne. Cela dit, le triathlon est un sport qui, au début, demande peu de qualités techniques en ce qui concerne le vélo et la course. Pour ce qui est de la natation, il s’agissait de mon sport de prédilection au secondaire. De ce fait, je n’avais pas à développer des aptitudes techniques pour nager rapidement puisqu’elles étaient déjà acquises. J’ai donc rapidement eu de très bons résultats jusqu’au Championnat du monde en 2015. En 2018, après deux saisons difficiles, j’ai décidé d’arrêter le tout pour me concentrer sur mes études à l’Université de Sherbrooke.

C’est en 2020 que j’ai redécouvert le plein air et la pratique de l’activité physique. Il n’y a rien de mieux qu’une résolution à l’aube d’une nouvelle décennie pour se motiver! J’avais pris 70 livres et je n’étais pas capable de courir plus que quelques minutes. Mon objectif : courir mon premier ultra-marathon cette même année et perdre 50 livres dans le processus. Je n’avais aucune connaissance sur la course en sentier et je n’étais pas conscient que, pour réussir mon objectif, j’allais devoir m’entraîner dans le bois. C’est donc par un heureux hasard que j’ai renoué avec le plein air ; je courais maintenant les sentiers dans lesquels je marchais lorsque j’étais enfant. Dès la première fois que j’ai remis les pieds dans les bois, j’ai senti cet appel de la nature et de l’aventure. Au fil des années, j’avais perdu ce bien-être d’être en forêt et de n’avoir qu’à profiter du moment présent; les problèmes complexes qui deviennent soudainement beaucoup plus simples. Depuis ce moment, je ressens le besoin d’avoir ma dose hebdomadaire de temps en nature. Grâce à cette belle résolution de 2020, mon défi n’est maintenant plus de sortir courir ou d’aller en forêt. Je dois à présent me convaincre de ne pas trop en faire et ne pas prévoir 50 courses dans une même année.

C’est en écoutant divers podcasts que j’ai entendu parler de la Fondation sur la pointe des pieds. J’ai tout de suite été accroché par la mission de la fondation. Comme je prends conscience quotidiennement des bienfaits que l’aventure et la nature peuvent apporter, je peux imaginer ce qu’une aventure thérapeutique peut apporter aux jeunes atteints du cancer. J’ai eu le désir de m’impliquer lorsque des amis ont participé à des courses pour la fondation telle que la course Cryo. Je devais et pouvais, moi aussi, m’impliquer afin d’amasser des fonds.

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En savoir plus

Mes aventures passées

Premier ultra-marathon en 2020 (UTHC 65 km)

Participation aux Championnats du Monde Ironman 70.3