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Pour la fondation Sur la pointe des pieds, c’est reparti. Après deux ans de pause des activités régulières à cause des restrictions imposées par la COVID, cette expédition se veut un retour à la normale. Les expéditions 2020 et 2021 ont été appréciées de tous mais l’équipe semble très heureuse de renouer avec cette formule éprouvée.
La première journée sera essentiellement consacrée au déplacement entre Montréal et Girardville, journée au cours de laquelle participants et accompagnateurs bénévoles auront l’opportunité d’établir un premier contact
Hier, tous les participants sont arrivés de l’est, de l’ouest et même du nord-ouest du Canada. Après une nuit à l’hôtel, ce matin à huit heures tout le monde embarque dans l’autobus : Andrei, Christopher, Cooper, Eleni, Illyria, Jack, Jeanne, Kara, Keanen, Mathew, Maxime, Miriah, Samuel et Samyra.
Pour les accompagner dans leur aventure, se joignent à eux comme accompagnateurs : Catherine, Isabelle, Naïla, Marie-Ève, Marie-Michelle.
Premier arrêt, Trois-Rivières où Louis le blogueur et photographe se joint à l’équipe.
C’est à ce moment que Marie-Michelle fait la cueillette des cellulaires. Pas de cellulaire et pas de montre, y-t-il une meilleure façon de vivre le moment présent? De façon quasi magique les conversations s’animent. Le groupe vient d’adopter le mode « WIld–FI ».
On reprend la route, en longeant la rivière St-Maurice, vers La Tuque, où on s’arrête pour une petite pause diner. De là, on met le cap sur la région du Lac St-Jean. On y fait un autre petit arrêt pour récupérer le matériel demandé par les participants. On ajoute au contenu des soutes de l’autobus les barils qui permettront de garder le matériel et les vêtements au sec pour la durée de l’expédition
Le prochain et dernier arrêt de ce long trajet d’autobus sera à Girardville. Catherine et Marie-Michelle profitent du temps qui reste à passer dans l’autobus pour passer en revue le matériel distribué.
Tous les participants pourront ramener à la maison un chandail en polar et un bandeau de style Buff aux couleurs de la fondation. On donne aussi des cordelettes de différentes couleurs pour permettre d’identifier les vêtements car qu’est-ce qui ressemble le plus à un pantalon imperméable noir qu’une autre paire de pantalon imperméable noir?
Finalement rendu, en fin d’après-midi, chez Aventuraid, le partenaire qui fournira le service de guide et dont l’emplacement sur les rives de la rivière Mistassini nous servira de base.
Les chambres sont réparties et après un moment durant lequel tous peuvent faire le tour des enclos où se trouvent les loups, c’est déjà le souper. Le poulet à l’érable et la tarte au bleuet font l’unanimité.
À la tombée du jour, premier feu de camp.
Les guides qui vont nous accompagner se joignent à nous pour ce premier moment d’échange.
On découvre tous ensemble que l’aventure commence plus tôt que prévu et que la capacité d’adaptation du groupe est testée.
En effet les fortes pluies des derniers jours ont fait remonter le niveau et le débit de la rivière. Et conséquemment les endroits ou on pourrait faire camper un groupe aussi important que le nôtre sont devenus trop petits. Et sous l’angle de la sécurité, les zones où on peut arrêter toute la flottille de 12 embarcations sont également plus rares.
On passe donc au plan B qu’avait déjà concocté nos facilitatrices et finalement, ce n’est pas la Mistassibi Nord-Ouest, mais plutôt la Mistassini que nous allons descendre.
Demain, au programme, une prise de contact avec notre environnement et une visite du site qui nous héberge!
Louis-Étienne Prévost, blogueur et photographe pour la fondation Sur la pointe des pieds
P.S. J’allais oublier, ce soir premier concert des loups. IMPRESSIONNANT et si beau !