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Expéditions

Auteur

Guillaume Roy

La vie sur l’eau est bien différente de la vie sur terre. Pour être en mesure de franchir des rapides tumultueux, il faut d’abord apprendre à mieux comprendre la rivière à bord du bateau de raft, mais aussi dans l’eau!

Un homme à la mer. Aurélie est à l’eau en plein milieu d’un rapide, mais au lieu de paniquer, elle reste calme en écoutant les consignes des guides sur le bord de la rive. Elle se positionne avec les pieds devant et elle descend le rapide avec le sourire aux lèvres. Après avoir franchi les grosses vagues, elle écoute les consignes et nage vers le contre-courant.

En fait, Aurélie n’est pas tombée à l’eau. Elle s’est simplement jetée à l’eau dans le cadre d’un exercice de nage en eau libre. Le but : se pratiquer au cas où on tomberait à l’eau lors de notre expédition.
Quelques heures plus tôt, sur le lac Magpie, les participants avaient reçu un petit cours de rafting en eau vive pour apprendre à bien piloter le bateau dans les rapides… et à rester dans le raft. Il fallait aussi apprendre à travailler en équipe et suivre le rythme de nos coéquipiers à l’avant du bateau.

Puis, nous apercevons l’embouchure de la rivière. Après quelques centaines de mètres, nous entendons le bruit du rapide qui s’en vient, ce qui fait aussitôt monter le taux d’adrénaline. De grosses vagues se dessinent à l’horizon et tout le monde écoute attentivement les consignes du guide pour suivre le courant comme des experts l’auraient fait. Ça y est, le baptême de l’eau vive est fait!

La plupart des participants n’avaient jamais fait de rafting de leur vie. Encore moins une expédition de rafting sur plusieurs jours. Et ce n’est pas la seule première! Tour d’hélicoptère, kayak, planche à rame et pêche dans les rapides font partie des nouvelles expériences vécues.
Aujourd’hui, nous avons d’ailleurs profité d’un bon emplacement pour sortir les cannes à pêche, au grand plaisir des grands pêcheurs comme Aaron et Anthony, mais aussi des pêcheurs moins expérimentés comme Ariele et Diego. Après à peine 30 minutes, Aaron avait déjà sorti quatre truites que nous avons dégustées en soirée après les avoir fait grillées sur le feu!

Au cours de l’après midi, la pluie s’est mise de la partie. Ce qui aurait pu paraitre comme une épreuve s’est pourtant très bien déroulé, car toute l’équipe de Boréal River et de la Fondation ont utilisé leur expérience pour monter un campement confortable grâce à de nombreuses bâches pour garder tout le monde bien au sec. Ainsi, tout le monde a pu profiter d’un (autre) excellent souper de côtelettes de porc sur le grill, accompagnées de patates pilées, de fèves et de champignons. Sans compter un merveilleux dessert (et une collation de truite avant d’aller se coucher).

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