Dernière journée dans le magnifique parc national. Et quelle journée! Après une nuit tout à fait tropicale de -35 degrés, la matinée ensoleillée s’annonçait idéale pour terminer la construction de l’igloo entreprise la veille. La fierté irradiait les visages des participants, et l’occasion commandait une photographie officielle, avec le drapeau de la Fondation s’il-vous-plaît!
Un dernier regard à l’igloo et direction l’accueil, le point de départ de la randonnée de quatre kilomètres, qui nous mènera jusqu’à un point de vue à une altitude de 350 mètres. Tout le monde se prépare et Mehdi «Blade» Manda, le chanceux, se retrouve avec trois femmes à ses pieds qui l’aident à attacher ses raquettes. Le froid de la nuit précédente n’a laissé aucune trace; il fait même chaud; ou serait-ce la montée abrupte qui nous inviterait à enlever nos parkas? L’effort physique aura valu la peine, puisque la vue panoramique est splendide, tout comme les regards pétillants et satisfaits des participants. Nous nous installons par terre pour savourer notre salade de pâtes au saumon fumé, nos biscuits à l’avoine et notre chocolat chaud, tout en jouant à «t’es qui toé man?», jeu qui consiste à bombarder de questions une personne pendant deux minutes, afin de mieux la connaître. Après ce volet, ma foi, fort instructif, rebelote pour la rando jusqu’au chalet La Courtepointe où un souper surprise attend les aventuriers.
Hamburgers, salade de chou, chips, et liqueur font le bonheur de Jérémy et des autres, un peu (beaucoup) rassasiés du bol de soupe quotidien. Une discussion autour d’un gâteau au fromage clôt en émotions cette dernière journée aux Monts-Valin. C’est avec un mélange de douce mélancolie et d’excitation que nous allons au lit ce soir, puisque demain notre expédition se terminera avec la très attendue randonnée en traîneau à chiens.
Héros de la journée : Sara nous a vivement ébahis par son endurance, son positivisme et sa détermination à grimper jusqu’au point de vue, mais aussi parce qu’elle est arrivée au sommet sans son manteau isolé et ses mitaines! Nous sommes tous très fier pour toi!
Moment d’émotion : C’est aujourd’hui que Maxime El Fuego et Michel nous quittaient pour retourner auprès des leurs. Merci pour votre cuisine gastronomique internationale, votre bonne humeur vivifiante et votre sens implacable de la logistique! Vous allez nous manquer!