30 ans d’horizon

Bonjour !

Mon nom est Loryanne Côté. Je suis une jeune enseignante passionnée de plein air qui a eu la malchance d’avoir un diagnostic de cancer à 17 ans, mais la chance de participer à deux expéditions avec la fondation Sur la pointe des pieds. Cette année, j’ai appris que je suis complètement guérie et que ma rémission est officiellement terminée.

Vous me connaissez peut-être grâce aux événements Célébrons la Vie, au documentaire La vie devant moi ou à mon passage à Tout le monde en parle avec André Robitaille qui visait à mettre en lumière le documentaire et la fondation.

C’est avec grand plaisir que je m’implique dans le 30e anniversaire de la fondation parce que j’ai envie que sa mission soit mise en lumière afin que d’autres jeunes aient la chance de vivre des expéditions comme celles que j’ai vécues. Parce que ces expéditions-là ont allumé quelque chose en moi, quelque chose qui s’était éteint pendant les traitements : des étincelles qui ressemblaient à de la passion, à de l’espoir, à de la santé, à de l’amitié. Ce quelque chose-là ressemblait surtout à de la confiance. De la confiance en moi, en la vie. Pour la première fois depuis des mois, des années pour certains, la gang de jeunes qu’on était a pu courir, se dépasser physiquement, créer des amitiés avec des gens qui comprenaient vraiment, profondément. Moi, par exemple, c’est en expédition que j’ai compris que j’allais être capable de me remettre en forme : je n’avais pas le choix, parce que je voulais absolument revivre une expérience semblable en nature.

La fondation Sur la pointe des pieds fait réellement une différence dans la vie des jeunes ayant été atteints d’un cancer. À ce jour, je communique avec des amis que j’ai rencontrés en expédition et je vis des aventures que je n’aurais jamais osé vivre si ce n’était pas de la fondation. Depuis que je suis guérie, j’ai voyagé à travers des jungles costaricaines, sur des îles portugaises et sur des volcans hawaiiens. J’ai fait une randonnée de 4 jours en autonomie à travers les glaciers islandais. Je me suis mise à l’escalade, au vélo de route, à la course à pied, au vélo de montagne et au ski de randonnée. Je dois une généreuse partie de cette passion pour le plein air, de cette confiance en mes capacités et de cette volonté de dépassement à la fondation.

Voilà pourquoi je m’implique et que du plus profond de mon petit cœur guéri et de ceux qui ne l’ont pas été, je remercie sincèrement la fondation d’exister.